Les partenaires sociaux ont remarqué mardi un changement de la part du chef de l’État français. Il aurait montré un souhait de dialogue entre l’État et les organisations syndicales et patronales.
Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a fait remarquer devant des journalistes dans la cour de l’Élysée que le président de la République n’écoutait pas beaucoup l’année dernière, notamment sur "la souffrance au travail", "la répartition des richesses" ou encore "les services publics de la santé".
Cependant, il y a eu un changement de ton de la part d’Emmanuel Macron, selon le leader de la CFDT, Laurent Berger.
"On a senti qu’il y avait une volonté de revenir - selon les termes du président de la République - à une République contractuelle, et à une forme de dialogue entre organisations syndicales et patronales et l’État", a-t-il expliqué.
Pascal Pavageau, secrétaire général de FO, a salué les signés envoyés par le locataire de l’Élysée pour retravailler avec les interlocuteurs sociaux.
"Il y aurait à la rentrée des bilatérales avec le Premier ministre sur un certain nombre de sujets et une multilatérale sur l’assurance chômage et la santé au travail", avait annoncé Emmanuel Macron.
Cependant, le président de la République souhaitait attendre la feuille de route de septembre avant de se prononcer sur la réouverture des négociations sur l’assurance chômage.
Du côté des organisations patronales, François Asselin (CPME) a indiqué qu’Emmanuel Macron pensait à une séquence avec l’aide des corps intermédiaires. Et pourtant il avait indiqué en 2017 qu’il fallait débloquer certaines situations.
Quant à Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Medef, il a juste indiqué que les entreprises avaient beaucoup de mal à recruter.
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(Source : Europe 1)