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Dans son nouveau numéro de l’émission ‘Une ambition intime’ sur M6 Karine Le Marchand rencontrait des femmes politiques dont Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France…
Valérie Pécresse s’est notamment replongée dans des souvenirs pas très agréables, alors qu’elle était étudiante à HEC. À l’instar de ses camarades, elle n’avait pas échappé à la terrible épreuve du bizutage pour les nouveaux. Elle aurait été obligée de "faire des pompes au-dessus d’un homme allongé" ou encore de se lever à l’aube pour "crapahuter dans la boue".
L’un des bizutages imposés aux femmes aurait consisté à "mimer des actes sexuels". Valérie Pécresse raconte, dans des propos retranscrits par les médias français comme Télé-7-Jours : "[ils] nous faisaient s*cer des saucisses avec des masques, sans qu’on sache ce qu’on avait dans la bouche". Devant Karine Le Marchand, la politicienne a confié : "sur le moment, on nous a expliqué que plus on subirait, plus ça voulait dire qu’on était fortes"… Mais elle a vécu des faits "humiliants avec un syndrome de Stockholm total … À l’heure de MeToo aujourd’hui, on ne pourrait absolument plus bizuter comme je l’ai été".
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Le bizutage n’était pas la seule pratique qui avait choquée à Valérie Pécresse à HEC. Elle a notamment évoqué le sexisme régnant à l’internat. "Si une fille était prise dans une chambre de garçon, la fille était virée", a-t-elle assuré. Et à contrario, si un garçon était pris dans une chambre de fille, c’était toujours la fille qui était virée.
"C’était toujours la faute de la fille, car les filles venaient déranger les garçons qui étudiaient", a-t-elle déploré.
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