Dans une interview mise en ligne sur le site de L’Opinion lundi soir, la candidate à l’investiture LR à la présidentielle Valérie Pécresse a évoqué la suppression de 150 000 postes dans l’administration.
Interviewée par L’Opinion, Valérie Pécresse propose la suppression de 150 000 postes dans "l’administration administrante" pendant le prochain quinquennat. La candidate à l’investiture LR à la présidentielle estime que l’Etat devra se focaliser sur trois actions prioritaires, à savoir protéger, éduquer, soigner en multipliant des postes dans la justice, l’éducation et les soins. La présidente de la région Ile-de-France a tenu à souligner qu’il ne s’agit pas de "dégrader le service public, ni de casser la reprise. Mais les dépenses doivent baisser".
Valérie Pécresse a aussi expliqué qu’afin de "stopper l’explosion de la dette et la ramener en 2027 au niveau actuel", la France doit atteindre les 45 milliards d’euros d’économies, auxquelles s’ajoute "15 milliards de recettes de privatisation", rapporte Lacroix.com.
Pour rappel, Valérie Pécresse a déjà fait allusion à la réduction "en cinq ans de 10% de l’+administration administrante+, c’est-à-dire des fonctionnaires qui gèrent des normes et des procédures". Lors de l’entrevue accordée à L’Opinion, elle a aussi indiqué que si elle est élue présidente, sa première décision sera d’engager "quatre grandes réformes de structures pour baisser les dépenses et diminuer la pression fiscale".
De son côté, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, a réagi à ces propos en tweetant : "+L’administration administrante+ n’existe que dans les interviews de Valérie Pécresse". La ministre a aussi ajouté : "Cette expression bien floue traduit le manque de vision de l’État à droite".
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