Olivier Coret/SIPA
Désormais, le rosé pamplemousse et les vins aromatisés ne seront plus exonérés. Jeudi 24 octobre, l’Assemblée a voté une taxe pour ces produits.
Les "premix" (mélange de boissons alcoolisées et non-alcoolisées) ont certes déjà été taxés, mais ce n’est pas le cas pour les "premix" à base de vin, à l’instar du rosé pamplemousse. Depuis jeudi dernier, ces produits "premix" à base de vin vont désormais être taxés à la suite d’une taxation votée par l’Assemblée.
Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, l’amendement d’Audrey Dufeu Schubert, la députée LREM, fixe une taxation intermédiaire de 3 € par décilitre d’alcool pur pour ces produits "premix", rapporte RTL. Cette production permet d’écouler des vins qui ne sont pas de très bonne qualité en les mélangeant à des sirops.
De son côté, Michèle Peyron (LREM), la présidente du groupe parlementaire d’études contre les addictions, a tenu à rappeler que les premix sont des "vins aromatisés pop, de type rosé-sucette, rouge-fraise ou blanc-pêche".
Selon cette députée, les consommateurs cibles de ces produits "premix" sont "prioritairement des jeunes et des femmes". Selon elle, il existe aussi un marketing agressif qui "conditionne des usages qui peuvent conduire à la dépendance".
>>> Voir notre dossier sur la taxe.