Philippe Tabarot, récemment nommé ministre des Transports en décembre, fait l’objet d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Cette information révélée par Le Monde a été confirmée ce lundi 13 janvier par une source judiciaire.
Philippe Tabarot, nommé ministre des Transports en décembre, est sous le coup d’une enquête préliminaire pour des accusations de détournement de fonds publics et de prise illégale d’intérêts. Cette enquête, initiée après un signalement en 2021 de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, porte sur ses fonctions au Cannet entre 2018 et 2020. Il occupait alors des postes liés à un groupement d’intérêt public culturel et touristique. En novembre 2022, une perquisition a été menée à son domicile, ainsi qu’à la mairie et dans les bureaux du groupement. Le parquet national financier poursuit ses investigations.
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D’après sa déclaration d’intérêts de novembre 2020, Philippe Tabarot a occupé plusieurs fonctions rémunérées entre 2018 et 2020. En tant que directeur d’un groupement d’intérêt public (GIP) au Cannet, il a perçu 82 473 euros nets en 2019, soit environ 6 900 euros par mois. Devenu chargé de mission pour ce même GIP, il a touché 17 997 euros nets entre août et novembre 2020, soit près de 4 500 euros par mois. En parallèle, il a reçu 15 318 euros nets en 2019 comme chargé de communication au Cannet et environ 40 000 euros nets annuels comme vice-président du conseil régional chargé des transports, relaie La Tribune.
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