La scène s’est déroulée durant les manifestations contre les violences policières, hier. La vidéo du policier qui a dégainé son arme a été postée sur les réseaux sociaux.
Le samedi 23 septembre, des mobilisations "contre les violences policières" et le "racisme systémique" ont été effectuées dans plusieurs villes françaises. À Paris, des manifestants qui portent des cagoules se sont pris à une voiture de police qui était coincée en pleine rue.
Plus de dix personnes se sont rapprochées du véhicule pour le détruire. Ils l’ont massacré avec des barres de fer et en donnant des coups de pieds. Des projectiles ont été jetés aussi sur la voiture de fonction.
Un policier qui était présent dans le véhicule, a décidé de réagir et il a quitté le véhicule. Le fonctionnaire de police demande aux assaillants de s’éloigner tout en tenant son arme de service. Très peu de temps après, le membre des forces de l’ordre retourne dans la voiture. Les témoins sur place ont pu enregistrer la scène. La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Sandrine Rousseau, députée de la NUPES, n’a pas tardé à commenter les images sur le réseau social X. L’élue a estimé que le geste du policier était "inadmissible". Louis Boyard, le député de la LFI a opté pour la nuance, dénonçant les violences de tout part.
De son côté, le préfet de police de Paris, loue le "professionnalisme" des siens. Il a expliqué les circonstances de la situation . « L’équipage a été pris à partie de manière extrêmement violente par des individus cagoulés, grimés, qui voulaient en découdre », précise Laurent Nunez.
« Cet effectif était bloqué dans le flot de la circulation, et avec beaucoup de sang-froid, l’un d’eux a fait une sortie d’arme administrative, avec le doigt sur le pontet, cela n’a duré que quelques secondes » conclut-il.
Le ministre de l’Intérieur, a pointé du doigt la violence commise envers les membres de la police lors de ces marches.
« La “manifestation” parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l’ordre. On voit où mène la haine anti police », a réagi Gérald Darmanin sur X.
Après la publication des images, et la réaction de Sandrine Rousseau, le soutien des personnalités de droite à la police, a afflué.
« Les élus qui cautionnent cette #manifdelahonte sont complices », s’est offusquée Valérie Pécresse sur l’anciennement Twitter.
Jordan Bardella, qui dirige le Rassemblent national, s’est exprimé sur BFMTV. Selon lui, la Nupes a « une responsabilité très lourde dans le climat de violence que vit » le pays. Le président du RN est même allé plus loin en disant que la "Nupes représente un danger pour les valeurs de la République ».
Si Rousseau condamne le geste du policier, Marion Maréchal parle d’une "réaction dissuasive d’un agent courageux".
« Il serait temps que la NUPES se rende compte que son discours de haine contre la police finira un jour par un drame », prévient la nièce de Marine Le Pen.
Paris : Une voiture de police attaquée par une vingtaine d’individus en marge de la manifestation « contre les violences policières et le racisme systémique »
►L’un des policiers a sorti son arme pour faire reculer les agresseurshttps://t.co/FmZS3d0pwDpic.twitter.com/dKxnz0fp7D— Actu17 (@Actu17) September 23, 2023
Ce geste est inadmissible. https://t.co/CoClpYtazM
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) September 23, 2023