« Un pays, on le redresse tous ensemble », a suggéré Emmanuel Macron

« Je ne suis pas sourd aux revendications »

En déplacement dans le Lot où il a effectué une visite surprise dans une école de Saint-Sozy, Emmanuel Macron a eu un moment de discussion avec des parents d’élèves, selon Le Figaro. « Sur les deux dernières rentrées que nous avons conduites, un important effort a été effectué dans la ruralité », a-t-il indiqué aux côtés de Jean-Michel Blanquer. « Cet effort continuera à être fait », a promis le président qui a assuré ce vendredi ne pas être sourds aux revendications des Français. Pourtant, pour redresser un pays, il faut l’implication de tous, a-t-il affirmé avant de rencontrer pour la deuxième fois les maires dans le cadre du grand débat national.

Plusieurs demandes

Durant cette discussion avec les habitants, ces derniers ont présenté plusieurs revendications notamment concernant le montant des pensions, l’accès aux services publics dans les zones rurales dont la désertification médicale. Une étudiante infirmière a aussi interpellé le président sur la question du handicap. « C’est un sujet qui m’est cher  », a assuré Emmanuel Macron qui a plaidé pour « l’insertion dans l’école  ».

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Le contact est important

Et le chef de l’Etat a annoncé qu’on ne change pas la vie d’un pays comme ça en quelques mois. « C’est pour ça que je vais au contact », a-t-il réitéré en faisant référence au grand débat qui ne s’achèvera que le 15 mars. Il a aussi déclaré que les gens ont tendance à mettre ensemble toutes les dépenses. Pourtant, «  l’école et la santé, ce sont les deux moteurs de notre investissement », a précisé le président car ce sont des investissements humains.

L’école et la santé sont primordiales

« La déprise démographique » ayant touché certaines zones depuis 10-15 ans est due à des écoles fermées et des médecins partis, a-t-il continué.
Pour soutenir ses idées, le chef de l’Etat a expliqué que si une famille voudrait déménager dans un tel endroit, les parents devraient s’assurer que leurs enfants pourront être élevés et qu’ils trouveront des médecins. Ce sont les deux domaines primordiaux du fait que notre société en a besoin pour rendre attractif les territoires ruraux, a insisté Emmanuel Macron.

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