Un front politique uni contre la hausse de la taxe sur l’électricité

Une proposition vivement critiquée

Lors de la présentation du projet de loi de finances pour 2025, le 10 octobre passé, le gouvernement a proposé une augmentation de l’accise sur l’électricité. Cela met définitivement fin au bouclier tarifaire mis en place pour limiter l’inflation. Malgré la promesse de Michel Barnier de protéger les classes modestes, cette taxe, qui devrait entrer en vigueur le 1er février, pourrait peser lourdement sur les ménages français.

La proposition a suscité de vives réactions chez les députés soucieux des conséquences qu’elle pourrait avoir sur le pouvoir d’achat des Français. L’exécutif espère générer 3 milliards d’euros grâce à cette mesure, mais les critiques s’intensifient, dénonçant une décision qui pourrait fragiliser encore davantage les plus vulnérables. Selon les informations obtenues par Franceinfo de sources parlementaires, au moins 8 des 11 groupes politiques prévoient de déposer des amendements contre cette mesure controversée.

Une alternative proposée

À l’approche de l’examen du projet de loi, prévu mercredi en commission des finances, des partis de tous horizons s’unissent pour faire obstacle à cette hausse. Parmi eux, le Rassemblement national et la gauche s’opposent fermement à cette surtaxe. Les Républicains sont aussi contre, arguant qu’elle toucherait inévitablement tous les Français. Estimant que cette mesure contredit les promesses de non-augmentation de la fiscalité pour les classes moyennes, ils demandent à l’exécutif de reconsidérer sa position.

Dans ce contexte tendu, le groupe macroniste EPR propose un amendement visant à plafonner la taxe au niveau d’avant-crise. Malgré l’absence d’amendements formels de la part d’autres groupes comme Horizons et Modem, plusieurs députés ont exprimé des réserves concernant cette augmentation.

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