Ces personnes sont dans le collimateur des services de renseignement. Ils sont activement suivis, notamment par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
En France, les services de renseignement surveillent de près les groupuscules néonazis, identitaires ou royalistes, adeptes des coups d’éclat rares. Mais ces dernières années, une mouvance tournée plutôt vers l’action clandestine sur fond de complotisme et de défiance sanitaire ont rejoint ce petit groupe.
Les camps de survie se multiplieraient pour s’entraîner au tir ou à la vie clandestine, suscitant l’inquiétude des services de renseignement. D’après nos confrères de RTL, 1 300 militants radicaux sont désormais fichés S, un chiffre nettement en hausse depuis quelques années. Ces gens sont suivis activement, notamment par la Direction générale de la sécurité intérieure.
Le média note que "le fond idéologique est commun à l’extrême-droite". Il y a des diatribes anti-juives, du racisme, de la dénonciation des élites ainsi que le complotisme anti-vaccin ou encore la haine du locataire de l’Elysée. L’admiration envers certains terroristes a été également citée.
Cependant, toutes les mouvances ne préparent pas forcément des attaques. A ce stade, l’ultradroite ne dépasse pas la menace terroriste. Depuis 2017, seulement 11 enquêtes concernant l’ultradroite ont été ouvertes par le parquet anti-terroriste, tandis que 48 ont été ouvertes pour le terrorisme islamiste, rien qu’en 2021.