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Prisca Thevenot, a annoncé la dissolution du GUD et trois autres structures d’ultradroite lors du point de presse à la fin du Conseil des ministres, mercredi 26 juin.
Le GUD (Groupe union défense) et trois autres structures d’ultradroite, basées à Lyon ont été dissous mercredi 26 juin, rapporte BFMTV. Le porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, a annoncé cette décision face à la presse à la fin du Conseil des ministres.
"Il a été présenté ce matin en conseil des ministres par le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mers la dissolution de groupement de faits et d’associations", a-t-elle précisé.
Pour rappel, le GUD, un syndicat étudiant d’ultradroite, créé dans les années 70, est récemment réactivé. Les trois autres structures dissoutes sont le "groupement de faits" Les Remparts, ainsi que deux associations, La Traboule et Top Sport Rhône. A noter qu’une association islamiste, Jonas Paris, a également été dissoute.
Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé ces informations. "Nous venons de dissoudre des associations d’ultradroite, dont le GUD, et d’islamistes radicaux en Conseil des ministres", a-t-il écrit. Selon lui, "la haine des extrêmes doit être combattue par la République".
La semaine dernière, le ministre a annoncé qu’il allait proposer à Emmanuel Macron la dissolution du GUD, accusé d’être "ami" de "gens" du Rassemblement national.
Le décret de dissolution stipule que ce groupuscule incite à des "agissements violents contre les personnes". Il a "également publié des messages ciblés contre des personnes ou des membres de groupes présentés comme des ’antifa’ pour inciter implicitement à commettre des violences à leur encontre", d’après toujours ce décret. Quant aux Remparts, il tient un "discours provoquant à la haine, la discrimination et la violence à l’encontre des étrangers", en "développant un discours axé sur la défense de la race et l’incompatibilité entre l’islam et la civilisation occidentale".
Après cette décision, ce groupe d’ultradroite lyonnais a annoncé en réaction qu’il contestera sa dissolution devant le Conseil d’Etat.
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