D’après le chef d’État-major des armées, le général François Lecointre, dans un entretien au journal Le Parisien, ces militaires recevront des sanctions disciplinaires.
Dans une tribune publiée dans ’Valeurs Actuelles’, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont appelé la classe politique à lutter contre "le délitement" de la France. Pour la première fois depuis la parution du texte, le 21 avril, le chef d’Etat-major des armées a pris la parole.
En effet, le général François Lecointre a affirmé, mercredi 28 avril, au journal Le Parisien que 18 militaires en activité parmi les signataires de la tribune vont passer devant un conseil militaire. Il a indiqué qu’ils recevront des sanctions disciplinaires proportionnelles à leur grade.
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"Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l’obligation de neutralité et d’exemplarité est forte", selon le général Lecointre. Concernant les généraux en "deuxième section" signataires - proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés - ils risquent "la radiation, donc la mise à la retraite d’office".
Après leur passage devant un conseil supérieur militaire, le chef de l’Etat signerait "un décret de radiation". Le chef d’Etat-major des armées veut que ces officiers généraux soient mis à la retraite. Il a évoqué "une procédure exceptionnelle" lancée à la demande de la ministre des Armées, Florence Parly.