TARDIVON JC/SIPA
Devant la justice, Jean-Luc Mélenchon estime qu’il y a "une sorte d’amicale complicité" en France "pour décider que seuls les musulmans sont capables d’actes violents". Des propos que Laurent Nuñez qualifie de "très graves".
Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon aurait été victime du groupuscule Organisation des armées sociales (OAS), groupe à visée terroriste d’ultradroite. Lors du procès de ce groupe appartenant à la mouvance d’ultradroite, qui a débuté depuis vendredi dernier, le leader LFI a été auditionné par la 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris en tant que victime.
Le chef de la France insoumise a alors déclaré qu’il trouve "une sorte d’amicale complicité" en France "pour décider que seuls les musulmans sont capables d’actes violents". Des propos que le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nuñez, a qualifié, vendredi 1er octobre sur franceinfo, de "très graves".
"Je trouve que ces propos sont très graves, car ils laissent à penser que finalement, les services de renseignement pratiqueraient une politique de deux poids, deux mesures", s’est insurgé le responsable. "C’est totalement faux", a aussi souligné Laurent Nuñez avant d’ajouter que les services de renseignement travaillent "sur toutes les menaces terroristes, y compris d’ailleurs les menaces terroristes de l’ultradroite", rapporte Francetvinfo.fr.
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