Lundi 29 juillet, Emmanuel Macron s’est entretenu avec le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian. La tension entre Israël et le Liban était au centre de leur discussion.
Un regain de tension entre Israël et le Liban inquiète la communauté internationale après une attaque à la roquette tuant 12 jeunes, samedi 27 juillet, sur le Golan syrien occupé par Israël. Cette frappe, imputée par le gouvernement israélien au mouvement islamiste libanais Hezbollah, a relancé la crainte d’une escalade dans la région.
Lundi 29 juillet, Emmanuel Macron s’est entretenu avec le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, rapporte France Info. Le chef d’Etat français n’a pas manqué de féliciter son homologue pour sa prise de fonction lors de ce premier appel.
Selon l’Elysée, il a également fait part de sa très vive préoccupation s’agissant de la montée des tensions entre Israël et le Liban, notamment après l’attaque meurtrière menée par le Hezbollah.
Le président français a déclaré "que tout devait être fait pour éviter une escalade militaire", en demandant l’Iran de "cesser son soutien aux acteurs déstabilisateurs".
D’après un communiqué de la présidence française, il a encouragé Téhéran, soutien du Hezbollah chiite, d’appeler "à la retenue", car une nouvelle guerre "aurait des conséquences dévastatrices pour la région".
Selon Emmanuel Macron, des changements réels sont nécessaires en Iran. Durant cet entretien, il a aussi souligné que la libération, sans délai, des trois ressortissants français, est une exigence incontournable et une condition sine qua non de "l’amélioration" des relations entre les deux pays. D’après lui, ces personnes sont injustement retenues en otage dans les prisons iraniennes depuis deux ans.
> A lire aussi : Tir meurtrier dans le Golan : Israël promet de "frapper l’ennemi avec force"