A l’issue des débordements en marge des manifestations du 1er mai, des personnes appartenant aux Black Blocs ont livré quelques confidences sur ces militants cagoulés et vêtus de noir.
Lors de la journée de la Fête du Travail, mardi, une centaine d’individus issus des Black Blocs ont été arrêtés par la police. Plusieurs d’entre eux ont été placés en garde à vue.
Auprès du journal Le Parisien, un jeune étudiant de 21 ans, surnommé Raphaël, "fils d’ingénieur" a expliqué que les Black Blocs sont : "sans parti, sans visage". Il se définit comme un militant "autonome" et n’accepte pas le terme de Black Bloc, inventé selon lui par les médias. Selon lui, il s’agit d’un regroupement "de gens de bords différents, des jeunes, des vieux, de surcroît de classes sociales hétérogènes".
#manif #black blocs En 2017 déjà ....le 1er mai 2018 n’est pas « inédit » https://t.co/oAtsib996n
— Marylise Couraud (@couraud6) 3 mai 2018
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Au sujet de leur revendication, Le Monde a publié le contenu de tract distribué en marge de la manifestation. "Casser, c’est récupérer l’argent que les multinationales volent au peuple", note le tract. Un étudiant de 19 ans, quant à lui, a confié auprès de l’AFP leur ras-le-bol du "système capitaliste qui détruit tout, de la répression policière brutale contre ceux qui s’y opposent".
Un Black Bloc a aussi témoigné après de Franceinfo que : "Le lieu où les Black Blocs doit se retrouver c’est en tête de cortège". Quant aux cibles, elles sont constituées de "McDonald’s, concessionnaires de voitures de luxe, banques et, bien sûr, des bâtiments administratifs, des commissariats". Il a aussi ajouté que : "Casser un McDo pour moi, au-delà d’un symbole, c’est utile".
Source : nouvelobs.com
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