Dans le cadre du grand débat destiné à sortir de la crise des "Gilets Jaunes", le président de la République a déclaré, mardi 26 février, que la taxe carbone qui est à l’origine du mouvement n’augmentera plus automatiquement.
Devant quelque 150 élus réunis à l’Elysée, Emmanuel Macron a rappelé l’inscription du gouvernement dans la lignée de plusieurs trajectoires de l’augmentation de la taxe carburant et de la contribution à la transition écologique. Des plans votés par toutes les majorités depuis une décennie. Mais, comme "il y a une mobilité contrainte sans solution alternative pour nombre de nos concitoyens" habitant loin des métropoles et qui doivent prendre leur véhicule, il y a "une injustice au carré", selon le président.
Le chef de l’Etat pense alors que revenir à la même trajectoire de la fiscalité sur le carburant - l’élément déclencheur de la crise des "Gilets Jaunes"- comme avant ne serait pas une solution. Ce retour ne serait pas possible au vu des "incertitudes" sur les cours mondiaux du pétrole, a-t-il expliqué. Etant donné que la "taxation varie en fonction des cours mondiaux" pour amortir d’éventuelles fortes hausses à la pompe, "on doit être pragmatique", a ajouté Emmanuel Macron.
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