Le projet contesté de l’Elysée consiste à réunir l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN), expert de la sûreté, et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée des décisions sur les centrales.
Dans une déclaration faite mercredi 19 juillet, l’Elysée a annoncé la relance du projet controversé de fusion de deux institutions responsables de la sûreté nucléaire en France. Cette initiative vise à créer une nouvelle "grande autorité indépendante" en combinant l’expertise de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN) et les décisions prises par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concernant les centrales. Suite au rejet par le Parlement d’une première proposition de fusion il y a trois mois, cette nouvelle tentative de rassembler les deux organismes est accompagnée d’un renforcement des moyens financiers et humains de cette future autorité. L’objectif est d’adapter la sûreté nucléaire pour relever les trois défis de la relance du nucléaire civil, telle que souhaitée par le Président Emmanuel Macron, rapporte Franceinfo.
Ces trois défis incluent la prolongation du parc nucléaire existant, la construction de nouveaux réacteurs EPR de nouvelle génération, ainsi que le développement de petits réacteurs modulaires innovants. Suite à la réunion du Conseil de politique nucléaire (CPN) à l’Elysée, le gouvernement confirme sa volonté de poursuivre cette fusion tout en veillant à préserver l’intégralité des missions actuellement attribuées à l’ASN et l’IRSN. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a été chargée de consulter les parties prenantes et les parlementaires afin de préparer un projet de loi d’ici l’automne.
Lire toute l’actualité en France