Depuis le début de l’année, 24 policiers et 2 gendarmes se sont donnés la mort. Il assure que "la police et la gendarmerie ne sont pas malades du suicide".
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner estime que ce fléau ne représente pas une "fatalité". En marge d’une visite à l’hôpital des gardiens de la paix à Paris ce vendredi 12 avril, le ministre assure qu’il va mettre "les bouchées doubles" pour combattre ce triste phénomène dans l’institution. Dans des propos rapportés par la presse française, il assure que "la police et la gendarmerie ne sont pas malades du suicide".
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M. Castaner a révélé la création d’une ’cellule alerte prévention suicide’ pour la police nationale, avec à sa tête : Noémie Angel de l’Inspection générale de l’administration (IGA). La cellule aura comme mission de porter le plan d’actions et pourra faire des propositions au ministre. Un numéro de téléphone spécial sera disponible 24h/24. Il permet de signaler les risques, et mettre les personnes souffrantes en relation avec les psychologues.
Le ministre de l’Intérieur a aussi évoqué l’importance de la hiérarchie en ce qui concerne la prévention du suicide. Un peu plus tôt sur France Info, Daniel Chomette, secrétaire général du syndicat de police, insistait déjà : "on a des membres de la hiérarchie qui mettent une pression et qui poussent nos collègues au burn-out".
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