Accusé d’avoir financé sa campagne électorale de 2007 avec l’aide de Mouammar Kadhafi, Nicolas Sarkozy sera de nouveau jugé. L’ancien président de la République française est attendu au tribunal de Paris ce lundi 6 janvier.
Nicolas Sarkozy est poursuivi pour des accusations graves, incluant "corruption passive", "financement illégal de campagne", et "association de malfaiteurs". Ces charges sont liées à des soupçons de financement libyen lors de sa campagne présidentielle de 2007. Son procès débute ce lundi 6 janvier à Paris. Onze autres personnalités, parmi lesquelles les ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux, et Éric Woerth, comparaitront également au tribunal.
Dimanche, l’avocat de M. Sarkozy a fermement contesté les accusations de financement illégal de la campagne présidentielle 2007. Soulignant l’absence de preuves concrètes, Me Christophe Ingrain a indiqué que rien ne démontre l’existence d’un financement libyen dans cette affaire. Il a qualifié ce dossier de "théorie fumeuse" dépourvue de fondements solides, affirmant que ni montants précis ni devises crédibles n’ont été identifiés.
"On n’a même pas le montant de ce que serait ce financement illégal. On n’a même pas la monnaie dans laquelle ce financement illégal serait intervenu. C’est parfois en euros, parfois en dollars, parfois en dinars, c’est parfois 2 millions, 3 millions, 50 millions, 400 millions.... La vérité, c’est que ce n’est pas sérieux", selon Me Ingrain au micro de RTL. L’avocat espère que le tribunal privilégiera une analyse objective des faits. Nicolas Sarkozy et sa défense comptent démontrer que ces soupçons sont infondés et visent à ternir l’image de l’ancien président.
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