Un an après sa mort, Simone Veil entre dimanche au Panthéon, l’occasion de rendre un hommage populaire dans les rues de Paris. Emmanuel Macron a évoqué les combats de Simone Veil lors de son discours.
Simone Veil s’est éteinte le 30 juin dernier. Un an après sa mort, le Panthéon lui ouvre ses portes en grand, ainsi qu’à son mari, Antoine Veil. La cérémonie a rassemblé toute la République en présence d’Emmanuel Macron, mais aussi des anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, les représentants des grands partis et un millier d’invités.
Le président a insisté sur l’apport de Simone Veil à la nation. "La France aime Simone Veil. Elle l’aime dans ses combats, toujours justes, toujours nécessaires. La France l’aime plus encore car elle a compris d’où lui venait cette force, mise au service d’une humanité plus digne", a-t-il déclaré. Le chef de l’État a ensuite rappelé le combat de Simone Veil pour les droits des femmes, et l’érige en symbole. "Avec Simone Veil entre ici ces générations de femmes qui ont fait la France, sans que la nation leur offre la liberté qui leur était due. Par elle, que justice leur soit à toutes rendue", a-t-il souligné.
Simone Veil "se fit combattante de la paix, combattante de l’Europe. Elle voulut l’Europe par réalisme, non par idéalisme", a-t-il appuyé. Emmanuel Macron a aussi tenu à rendre hommage à Antoine Veil, son époux pendant 67 ans, homme de l’ombre, qui mit "son talent, son amour, au service des batailles menées par Simone". Rappelant l’immense complicité qui fit le ciment de ce couple, Emmanuel Macron a assuré que "le Panthéon, désormais, bruissera du murmure de leurs conversations".