Raphael Lafargue-POOL/SIPA
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée en charge de l’Industrie, a révélé sur RTL que dans le dossier Bridgestone, un "accord de méthode" a été signé.
Bruno Le Maire a réagi, cette semaine, à la fermeture de l’usine Bridgestone à Béthune en évoquant une décision "révoltante". Pour rappel, la firme japonaise de fabrication de pneumatiques pour voitures a fait l’annonce de la fermeture de l’usine de Béthune (Pas-de-Calais), employant 863 personnes, mi-septembre.
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Invitée dans Le grand jury de RTL, ce dimanche, Agnès Pannier-Runacher a reconnu que : "Ce qui est admissible ici, c’est qu’on savait que l’usine était en perte de vitesse". Toutefois, la ministre de l’Industrie dénonce cette "annonce brutale" de fermeture alors que le gouvernement a invité la direction de Bridgestone à la table de négociations "pour regarder comment on pouvait redonner de la productivité à ce site".
Une invitation qui a été ignorée par la direction de Bridgestone, qui ensuite a fait cette annonce de fermeture sans avoir ouvert la discussion "en amont".
Agnès Pannier-Runacher a aussi révélé que "l’entreprise vient de s’engager dans un processus de négociation", dont notamment un "accord de méthode" qui a été signé par les représentants du personnel et la direction, rapporte RTL.
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