L’ambiance a été plutôt tendue lors de la rentrée gouvernementale, selon les informations de la chaîne LCI.
Le moment n’est plus à l’attente, telle a été le ton montré par Emmanuel Macron, lors de la rentrée gouvernementale. En effet, selon les informations de plusieurs médias français, un gadget aux airs de "start-up nation" a fait parler de lui au sein de l’exécutif, lundi 16 septembre.
Selon la chaîne LCI, l’Elysée a mis en place une "application" qui permettrait au chef de l’Etat de suivre plus facilement les dossiers chauds.
Dans ce sens, il a adressé un avertissement solennel à ses ministres pour mettre la pression à leurs administrations, d’après le retour obtenu par la chaîne. Durant son discours, Emmanuel Macron a exigé du concret des résultats et il n’a pas hésité à menacer en disant "si vous ne changez pas les choses, c’est vous qui allait être changé".
Cette allocution présidentielle a provoqué une certaine réaction chez les ministres dont l’un a lancé : "C’était assez... vertical". De son côté, l’Elysée n’a pas souhaité relever ce recadrage en disant qu’il ne commente pas les rumeurs de presse, mais "oui, le Président suit les dossiers", a-t-il poursuivi. Toutefois, il n’est pas indiqué de quel dossier il s’agit, mais cette réaction du numéro un Français pourrait signifier une lassitude face à la lenteur de certaines réformes. "Je veux désormais voir les ministres pour qu’ils tiennent les engagements. Pas pour régler leurs problèmes", a-t-il clamé.
D’après les informations de LCI, l’assurance-chômage pour les salariés démissionnaires ou le droit à l’erreur administrative seraient parmi ces dossiers. La chaîne a aussi avancé que pour le suivi, chaque ministre aura son tableau de bord. La réforme qui lambine sera coloriée en rouge et celle avançant au bon rythme, en vert.
Selon l’Elysée, "cette démarche n’est pas une application mais un tableau de suivi, un outil, un indicateur de la vie quotidienne des Français". Pour avoir un suivi de la mise en œuvre des réformes, ce processus de management est employé dans le secteur public ou privé, a-t-on précisé.