"Ce qui a été fait, en plus d’être injuste, est profondément illégal", a commenté Marine Le Pen en évoquant le cas des soignants non-vaccinés suspendus et non payés.
Une puéricultrice, suspendue de ses fonctions car non vaccinée, a interpellé Marine Le Pen mardi soir au sujet de la situation du personnel soignant ayant fait l’objet de suspension pour non-vaccination.
La candidate RN a alors indiqué qu’il n’existe "aucune raison sanitaire" pour les soignants non-vaccinés d’exercer leur profession. "C’est plus qu’une absurdité, c’est une vraie injustice", s’est indignée Marine Le Pen, rapporte Bfmtv.
Dans la foulée, madame Le Pen a aussi fait remarquer que : "C’est aussi une injustice à l’égard des patients parce qu’il y en a beaucoup qui sont privés du personnel sur lequel ils pouvaient compter". Si elle est élue, elle a alors fait savoir qu’elle "réintégrerai l’intégralité du personnel soignant suspendu sans salaire". Le versement de manière rétroactive des salaires non-versés aux soignants est aussi envisagé par la candidate du Rassemblement national. Ces soignants ont "des familles, des enfants, des loyers à payer, parfois des remboursements à la banque...", a-t-elle encore indiqué.
Le 20 octobre dernier, la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a déclaré devant l’Assemblée nationale que 7 930 soignants étaient suspendus en France. Et Olivier Véran, de son côté, a révélé que deux tiers des soignants suspendus depuis le début de la pandémie ayant accepté de se faire vacciner, avaient été réintégrés.
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