Lors de son déplacement à Mulhouse, mardi 18 février, le président Emmanuel Macron s’est exprimé sur ce qu’il nomme le "séparatisme islamiste". Invité à l’antenne de RTL, ce mercredi 19 février, l’ancien chef du gouvernement, Manuel Valls, a émis son opinion sur le sujet.
Mardi, Emmanuel Macron était à Mulhouse pour évoquer le problème du séparatisme. Son entourage affirme que le chef de l’Etat a passé la journée à Bourtzwiller, quartier sensible de la ville du Haut-Rhin, "où la République doit réaffirmer sa présence" face à l’insécurité, les trafics ou le radicalisme.
Ce déplacement a été surtout porté sur la lutte contre le ’séparatisme islamiste’ et non plus contre ’le communautarisme’. Interrogé par RTL sur le sujet, Manuels Valls admet que "parler de séparatisme est sans doute plus efficace" que de parler de communautarisme. Celui qui avait dénoncé "un apartheid territorial, social, ethnique", en 2015, estime qu’en termes de vocabulaire, c’est "plus facile à comprendre".
Lors de sa prise de parole devant des responsables locaux et des habitants du quartier de Bourtzwiller, le chef de l’Etat a, par ailleurs, déclaré : "Notre ennemi est le séparatisme" mais "faire un plan contre l’islam serait une faute profonde". Saluant le discours d’Emmanuel Macron, l’ancien Premier ministre a estimé que le Président était "conscient … des défis qui sont posés à la République". Manuel Valls pense que M. Macron "pose le bon diagnostic, il utilise les mots justes".
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