Candidate aux élections sénatoriales pour la circonscription des Français établis hors de France, Ségolène Royal n’a pas obtenu le soutien du Parti socialiste (PS).
Au micro de France 3, le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a indiqué que Ségolène Royal avait "repris sa carte" du parti au mois de juillet. Malgré cela, la candidate aux élections sénatoriales pour la circonscription des Français établis hors de France n’a pas obtenu le soutien du Parti socialiste. Ce dernier a préféré investir sur le conseiller PS des Français de l’étranger Yan Chantrel, relate Public Sénat.
"C’était important. On ne pouvait pas avoir cette élection sans que le parti ne dise clairement son choix. La liste de Yan Chantrel nous semblait être plus conforme à la direction qu’on souhaite prendre", a justifié Corinne Narassiguin, la numéro 2 du PS.
Pour sa part, l’ancienne ministre de l’Environnement ne cache pas son amertume face à la décision tout en déplorant une décision de division et d’humiliation inutile. Selon ses dires, il y a un manque de respect envers les Français de l’étranger. "Ce ne sont pas les ordres des appareils partisans qui font l’élection, surtout de façon aussi désinvolte à dix jours de l’élection alors qu’avec mon équipe nous travaillons depuis un an", a-t-elle dit auprès du Figaro.
Le Sénat renouvelle tous les trois ans la moitié de ses sièges au suffrage universel indirect. La dernière élection de la chambre haute du Parlement a eu lieu en septembre 2020. À cause du coronavirus, six sièges n’ont pas été remis en jeu, dont ceux des sénateurs établis hors de France.
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