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L’année 2025 s’ouvre sur un vif échange entre Sébastien Lecornu et Jean-Luc Mélenchon. Mercredi 1er janvier, le ministre des Armées a dénoncé comme "irresponsables" les propos de l’Insoumis qui a affirmé que "la France bombarde en Syrie" après des frappes contre l’État islamique (EI).
Mardi 31 décembre, Sébastien Lecornu a annoncé sur X que la France avait mené "des frappes ciblées contre des sites de Daech" en Syrie, une première opération depuis deux ans dans le cadre de la coalition internationale anti-djihadiste. Selon le ministère des Armées, ces frappes ont été effectuées à l’aide de Rafale et de drones Reaper. Jean-Luc Mélenchon a réagi, toujours sur X, affirmant que "la France bombarde en Syrie", et il a critiqué le manque de transparence envers les députés. Sébastien Lecornu a condamné ces propos, les qualifiant de "désinformation politicienne", rapportent les médias nationaux comme 20 Minutes.
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Depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie, la France contribue à la lutte contre l’État islamique dans le cadre de l’opération Chammal, rattachée à la coalition internationale ’Inherent Resolve’. Le Parlement français avait prolongé cet engagement le 13 janvier 2015 pour l’Irak et le 25 novembre 2015 pour la Syrie, selon le ministre des Armées. La chute de Bachar Al-Assad début décembre a bouleversé la Syrie. Cette situation alimente des craintes d’une recrudescence des activités de l’EI, qui reste actif dans la région malgré l’effondrement de son califat en 2019. Le 8 décembre, jour de la prise de Damas, Washington a mené des frappes sur plus de 75 cibles liées à l’État islamique.
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