La Première Dame prend rarement la parole dans les médias. Pour une fois, elle a publiquement évoqué le chef de l’Etat en soulignant qu’ « il mérite le respect ».
Ce mercredi, Brigitte Macron était présente sur le plateau du journal télévisé de 13h de TF1. Son intervention était très attendue, tant ses sorties à la télévision et la presse sont quasi inexistantes.
Pendant son interview, effectuée à l’occasion du lancement de l’opération annuelle « Pièces jaunes », l’épouse du président de la République a partagé son point de vue sur les défis actuels de son mari. Elle a notamment livré son ressenti face aux critiques qu’il reçoit. Elle a affirmé qu’il est « meurtri » par ce « qu’il entend. », mais qu’il a droit au respect.
Questionnée sur la dissolution surprise décidée par le chef de l’État en 2024 et sur son mea culpa prononcé lors des vœux du 31 décembre, Brigitte Macron est restée mesurée. « C’est l’Histoire qui donnera en fin de compte le sens de cette dissolution », a-t-elle concédé. Pour elle, il est trop tôt pour juger une décision qui, selon ses mots, exige de « prendre du recul ». Cependant, elle n’a pas nié que cet événement a ajouté de l’« anxiété » aux Français qu’elle perçoit comme « angoissés » face à un quotidien de plus en plus difficile. La professeure de profession a refusé de donner son avis personnel concernant cette décision très critiquée d’Emmanuel Macron. « Ce n’est pas à moi de dire ce que j’en pense, je ne l’ai jamais dit, je ne le dirai jamais », a-t-elle clarifié.
Alors que certains spéculent sur une éventuelle démission, Brigitte Macron a balayé ces hypothèses. Elle a confirmé la volonté de son époux d’aller jusqu’au terme de son mandat, prévu en mai 2027. Selon elle, Emmanuel Macron est entièrement dévoué à sa mission : « Il met toute son intelligence, tout son cœur au service des Français. » Cette détermination est pour elle la preuve de son engagement envers ceux qui lui ont accordé leur confiance. Elle a aussi relayé la vision des étrangers sur le pays : « Là où on parle le mieux de la France, c’est quand je voyage : à l’étranger, la France paraît un pays de cocagne où on a la santé, on a l’éducation, on est aidé, on a tout. »