La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) vient d’annoncer que Roselyne Bachelot a été mise sous surveillance.
La décision de la HATVP de mettre Roselyne Bachelot sous surveillance pendant trois ans est rendue publique mercredi 27 juillet dernier. Sa mise sous surveillance est en lien avec son projet de "réaliser un éditorial hebdomadaire et un podcast sur la station France Musique", ce qui est incompatible "avec ses anciennes fonctions gouvernementales".
L’ancienne ministre de la Culture, qui devait faire son retour dans les studios de radio, est alors privée d’antenne sur le service public Radio France. En revanche, Roselyne Bachelot est libre de travailler dans les émissions de RTL ou Bfmtv.
Selon toujours la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, l’ancienne ministre devra aussi "s’abstenir de délivrer, directement ou indirectement, des prestations à des entreprises" avec qui elle aurait déjà eu des collaborations lors de son mandat. L’institution a aussi tenu à souligner qu’ : "Une prudence toute particulière doit ainsi être observée par Madame Bachelot-Narquin, qui pourra saisir la Haute Autorité avant de prendre de nouveaux clients", rapporte Closermag.fr.
Durant ces trois années de mise sous surveillance, il faut que "l’exercice de toute nouvelle activité professionnelle dans les trois ans suivant la cessation de fonctions gouvernementales, devra donner lieu à une nouvelle saisine de la HATVP".
> Notre dossier sur Roselyne Bachelot.