Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a fait savoir mardi 15 mars dernier qu’il "n’est pas exclu" que le président sortant pourrait conditionner le RSA.
Lors de son passage sur le plateau de France 2 mardi dernier, Gabriel Attal a évoqué le revenu de solidarité active (RSA), un dispositif qui garantit un niveau minimum de revenu aux personnes sans ressources. Le montant du RSA varie en fonction de la composition du foyer.
Le RSA est attribué aux personnes d’au moins 25 ans, ainsi qu’aux jeunes actifs de 18 à 24 ans s’ils sont parents isolés ou s’ils justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle.
Le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’il n’est pas impossible que le candidat Emmanuel Macron prévoie de conditionner l’octroi du RSA, rapporte 20 Minutes. "La logique qu’on porte, c’est celle de dire que les devoirs ouvrent les droits, et non l’inverse. Ce ne sont pas les droits qui ouvrent les devoirs", a expliqué Gabriel Attal.
Dans la foulée, ce responsable a fait remarquer que cette logique fait par ailleurs écho au dispositif de Contrat engagement jeunes, qui servira à accompagner les jeunes en difficultés financières "à condition qu’ils réalisent un certain nombre d’heures de formation".
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