Près de deux jours après le puissant séisme, le Maroc n’a pas formulé de demande d’aide internationale. Rabat n’a toujours pas accepté la proposition de la France.
Plus de 2 000 personnes ont perdu la vie après le tremblement de terre qui a secoué Maroc vendredi. Jusqu’ici, Rabat n’a pas officiellement demandé d’aide internationale.
Dimanche, Emmanuel Macron a renouvelé sa proposition en direction du Maroc en disant que la France est prête à "intervenir".
Il a souligné avoir mobilisé des équipes techniques et de sécurité pour pouvoir intervenir "quand les autorités du Maroc le jugeront utile". Le chef d’Etat a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du sommet du G20 à New Delhi.
Selon E. Macron, ils ont mobilisé la Banque mondiale, le FMI, l’Union européenne et l’Union africaine "pour marquer ensemble avec la France un engagement fort de soutien au Maroc, au peuple marocain". L’objectif est la reconstruction et l’aide financière face à cette catastrophe naturelle. Trente-six heures après ce séisme meurtrier, les autorités marocaines ont autorisé l’aide du Qatar, de la Tunisie. Rabat a tout de même officiellement fait une demande d’assistance à l’Espagne ce dimanche matin.
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