L’Assemblée nationale a adopté, mercredi 14 avril, une série de mesures destinées à réformer le secteur de la santé.
Mercredi 14 avril, le Parlement a définitivement adopté plusieurs mesures, dont la majorité promise dans le cadre du "Ségur de la santé". Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail, a salué un texte majeur en faveur des membres du personnel de santé. Selon lui, il y aura une plus grande liberté d’organisation interne pour tous les établissements hospitaliers.
Le député LR de la 4e circonscription du Loiret, Jean-Pierre Door (LR), a dénoncé un texte avec un contenu sans ligne directrice et des articles disparates. "Il manque toujours des lits, il manque toujours des éléments du personnel", a de son côté, confié Pierre Dharréville, député GDR de la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône.
Les parlementaires ont approuvé une évolution du métier de sage-femme. Ce dernier pourra ainsi prescrire des arrêts de travail de plus de 15 jours. Par ailleurs, leur droit à prescrire des médicaments est également élargi. L’adoption de ces nouvelles mesures permet aussi l’élargissement des prérogatives des masseurs-kinésithérapeutes et d’autres professions paramédicales.
Selon la rapporteure Stéphanie Rist (LREM), d’autres dispositions visent les excès salariaux de l’intérim médical dans les hôpitaux. Des dispositions maîtrisent les rémunérations jugées excessives de certains praticiens aux qualifications très recherchées.
Pour les personnes handicapées et leurs aidants, les parlementaires ont approuvé la création d’une "plateforme officielle d’information, d’orientation et d’accompagnement". Plusieurs mesures touchent aussi les recrutements, l’encadrement et la gouvernance à l’hôpital.
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