L’ancienne ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, n’écarte pas la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle pour prendre le leadership de la défense de l’environnement.
Au micro de RMC et BFMTV, Ségolène Royal a été questionnée sur la volonté de Nicolas Sarkozy et de François Hollande de briguer un nouveau mandat de président de la République. L’ancienne ministre de l’Environnement a répondu : "moi, je n’ai pas été présidente de la République, donc j’ai le droit d’y penser un peu." L’ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique serait prête à prendre le leadership de la défense de l’environnement. "Pourquoi pas" ? "De toute façon, c’est un combat que je ne lâcherai pas", a-t-elle confié sur les propos relayés par RTL. L’ex-ministre a souligné qu’elle se battait pour ces sujets depuis 20 ans, bien avant l’existence du mot ’écologie’.
Ségolène Royal se rappelle des propos de Valéry Giscard d’Estaing qui disait avoir pensé pendant 15 ans. "Pendant quinze ans, il a eu le blues du pouvoir", a-t-elle noté. En tout cas pour l’élection de 2022, l’ancienne ministre a affirmé : "ce n’est pas l’échéance."
L’ambassadrice aux pôles trouve qu’il y a un problème lorsqu’il n’avait que 7 dirigeantes sur 190 chefs d’État lors des réunions du G7 ou du G20. D’après Ségolène Royal, il existe un lien très étroit entre les violences faites à la nature et celles faites aux femmes, selon l’ambassadrice aux pôles. Pour conclure, Ségolène Royal déplore la montée des violences à l’échelle de la planète. A son avis, c’est à cause de la marginalisation des femmes que les choses sont beaucoup moins harmonieuses qu’elles ne devraient l’être.
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