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Après le discours de politique générale d’Edouard Philippe, mercredi 12 juin, le Rassemblement national a indiqué que l’acte II du quinquennat d’Emmanuel Macron s’annonçait comme une "amplification" de l’acte I. Le parti estime également que le discours ne comportait que "peu d’annonces".
Dans un communiqué du RN à la suite de la déclaration de politique générale du Premier ministre, il est écrit que celui-ci "explique aujourd’hui que tout va bien et que le train de réformes passera", malgré la crise sociale inédite qui tourmente le gouvernement et sa défaite aux Européennes.
Comme le relaie Le Figaro, le parti d’extrême droite arrivé en tête aux Européennes souligne que le gouvernement ne compte pas changer de ligne sur "son plan de déconstruction du modèle social français". "L’indemnisation chômage et retraite sont les prochaines cibles", a ajouté le Rassemblement national.
Le parti de Marine Le Pen considère par ailleurs qu’une "baisse des impôts pour tous est une nécessité", mais le RN estime que la baisse annoncée par Edouard Philippe ne concernerait qu’une minorité.
Six députés du RN ont voté contre cette déclaration d’Edouard Philippe. La patronne du parti n’a par ailleurs pas assisté à ce discours. Elle était à Bruxelles pour constituer un nouveau groupe au Parlement européen.
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