Les déclarations autour des activités non déclarées du Haut-commissaire aux Retraites se multiplient depuis une semaine. Invitée sur France 2, lundi 16 décembre, la ministre de la Transition écologique a fait bloc derrière Jean-Paul Delevoye.
Contraint de faire sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la Transparence de la Vie Publique, Jean-Pierre Delevoye avait omis de déclarer 13 mandats. Mais outre les activités qu’il avait négligées d’inscrire dans sa déclaration d’intérêt, il s’avère que M. Delevoye est aussi membre du conseil d’administration des associations "Démocratie ouverte" et "Parlements et citoyens". Il n’a pas aussi mentionné qu’il occupait le rôle de bénévole d’administrateur l’Institut de formation de la profession de l’assurance.
A la suite de ces révélations, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique pourrait décider, mercredi 18 décembre, de saisir la justice. Mais le gouvernement tente de défendre M. Delevoye. Ce lundi matin sur France2, la ministre de la Transition écologique a indiqué que ces révélations résulteraient d’une opération menée par certaines personnes qui "voudraient fragiliser" le haut-commissaire aux Retraites. Elisabeth Borne estime pourtant que c’est un homme "très droit". "Il a manifestement fait des erreurs. Il l’a reconnu", a-t-elle argué.
Comme elle, d’autres membres du gouvernement et les représentants de la majorité ont aussi fait bloc derrière Jean-Pierre Delevoye. Lorsque le ministre Julien Denormandie avait dit que "le mandat où il y avait rémunération, celui-ci il l’avait déclaré", Edouard Philippe a fait valoir la "bonne foi" de Jean-Paul Delevoye, selon Le Progrès. Il a souligné que le Haut-commissaire aux Retraites s’est mis en règle une fois les manquements signalés.
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