La députée écologiste Sandrine Rousseau a décidé de prendre ses distances par rapport à la France insoumise, car elle n’a jamais apprécié la tactique parlementaire des insoumis sur le dossier des retraites.
La dernière ligne droite des débats sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale était assez mouvementée. Avec les divisions au sein de la Nupes, les alliés de La France insoumise ont décidé de retirer la grande majorité de leurs amendements jeudi et vendredi dernier. "C’est une stratégie que je n’ai pas partagée", a regretté la députée écologiste Sandrine Rousseau ce lundi matin sur Public Sénat. En effet, la députée écologiste, grande défenseur de l’union de la gauche, n’a pas du tout apprécié la tactique parlementaire des insoumis sur le dossier des retraites. "Ils ont voulu s’imposer dans le débat et ça n’était pas le moment", a lâché l’élue parisienne.
La division au sein de la gauche s’est fondée sur l’opportunité d’accélérer ou non les débats avec la question : fallait-il parvenir à l’article 7 de l’examen sur le recul à 64 ans de l’âge de départ ? Cette mesure était le souhait des écologistes, mais aussi celle des communistes et des socialistes. "Je ne suis pas complètement convaincue que l’on aurait pu gagner" sur l’article 7 (en le rejetant), "mais on ne peut pas mener un combat aussi important isolés", a souligné Sandrine Rousseau. Plusieurs figures de LFI ont aussi pris leurs distances, comme François Ruffin et Clémentine Autain, souvent considérés comme des électrons libres. Alexis Corbière se disait également "favorable à une discussion".
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