"Comme le font tous les pays européens," la France est obligée "de rallonger l’âge de la retraite", a souligné Jean-François Copé sur Europe1.
Invité sur Europe1, Jean-François Copé s’est exprimé sur la réforme des retraites. Il reconnait que "les Français sont furieux", mais estime que la France n’a pas d’autre choix. "On est obligés, comme le font tous les pays européens, de rallonger l’âge de la retraite", a-t-il enchaîné.
Alors que des syndicats prévoient 2 nouvelles journées de mobilisation, les 20 et 28 avril, le maire de Meaux a tenu à souligner que "la France n’est pas à feux et à sang". Il se dit d’ailleurs étonné de l’importance donnée au mouvement de contestation qui, selon lui donne " l’impression que c’est l’émeute, la Révolution Française !".
Même s’il s’est réjoui de la promulgation du texte de loi, Jean-François Copé reproche à l’Executif le manque d’échanges et de communication. Il estime que "madame Borne et monsieur Macron auraient dû recevoir les syndicats et que de ne pas les avoir reçus pendant trois mois, ce n’est pas bien.". "Oui, il y a eu des fautes de communication. Mais sur les retraites, j’en suis à ma quatrième depuis 1993, c’est toujours le même cycle. C’est impossible de communiquer sur des mauvaises nouvelles", a-t-il toutefois tempéré.
Pour Jean-François Copé, Emmanuel Macron est "le grand gagnant pour l’Histoire". Il pourra se vanter d’être "le seul contre tous, à avoir réformé notre système des retraites."