Dans la soirée du mercredi 15 mars, après une réunion du Président avec Élisabeth Borne et des ministres, l’Élysée a déclaré qu’Emmanuel Macron "souhaite aller au vote" ce jeudi à l’Assemblée nationale quant à la réforme des retraites.
"Nous devons mobiliser tous les parlementaires dans un esprit de responsabilité", "les consultations se poursuivent demain pour continuer la mobilisation", indique l’entourage d’Emmanuel Macron à la veille du vote décisif, mais incertain concernant l’existence d’une majorité favorable à la réforme.
De ce fait, avec cette déclaration de dernière minute, le président de la République semble faire passer le message qu’il pourrait ne pas recourir à l’article 49.3 pour l’adoption de sa réforme qui est loin de faire l’unanimité. Mais "la menace planerait toujours", note La Dépêche.
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Selon les informations de BFMTV, à la sortie de la réunion avec ses ministres, l’entourage d’Emmanuel Macron assurait qu’il n’avait toujours pas tranché quant à la décision de "dégainer" ou pas cette arme de la constitution. De plus, Mr Macron aurait également laissé planer le doute sur une probable dissolution de l’Assemblée nationale si sa réforme n’était pas adoptée ce jour !
Par ailleurs, toujours sur le site d’informations, l’Insoumise Mathilde Panot a prévenu : "nous utiliserons tous les moyens" pour empêcher que le projet ne passe. Frédéric Souillot (FO), de son côté, appelle les parlementaires "à avoir un éclair de conscience", et à rejeter le texte. Pour Nathalie Arthaud : "si la réforme est votée, c’est un passage en force. C’est un bras d’honneur à 40 millions de travailleurs".
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