En France, le chef de l’Etat a invité les syndicats à le retrouver mardi au palais présidentiel pour échanger sur la réforme des retraites. Il voulait cette rencontre "quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel".
Ces derniers mois, la réforme des retraites a généré de vifs débats en France. Le gouvernement considère que c’est nécessaire pour améliorer le système de retraite dans le pays, mais les syndicats et une grande partie de la population n’en sont pas convaincus. Dans un contexte tendu, le Président veut réaffirmer son engagement pour un dialogue. Lors de son déplacement au Pays-Bas, E. Macron avait indiqué qu’il proposerait une rencontre aux organisations syndicales et au patronat, "dans un esprit de concorde" dans la foulée de la décision du Conseil constitutionnel.
Le chef de l’État estime que c’est un moyen de "clore" un épisode politique marqué par une forte contestation sociale dans l’Hexagone. "Ce sera nécessairement le début d’un cycle que le président et le gouvernement poursuivront dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux", selon son entourage. L’Élysée a assuré que sa porte "restera ouverte, sans préalable, pour ce dialogue". Le président de la République disait souhaiter cette rencontre "quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel".
Alors que les Sages ont validé l’essentiel de la réforme des retraites, les organisations syndicales ont affirmé dans un communiqué qu’ils ne viendraient pas à la rencontre de M. Macron. "Nous ne discuterons pas, tant que la réforme ne sera pas retirée", a déclaré le secrétaire général de la CFE-CGC, François Hommeril, auprès du journal Le Parisien. Il n’y aurait pas de réunion avec le gouvernement avant le 1er mai, a souligné Sophie Binet de la CGT.
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