L’ancien président de la République française, François Hollande, est revenu sur le retrait de la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la primaire de 2011, dans l’émission "Au cœur de l’histoire" d’Europe1.
Alors que le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, était favori dans les sondages pour la primaire, il était arrêté pour le viol d’une femme de chambre à New York, le 14 mai 2011. L’événement a bouleversé la donne. François Hollande s’était retrouvé en tête des intentions de vote. Dans les studios d’Europe1, mercredi 10 avril, l’ex chef d’Etat est revenu sur son quinquennat et particulièrement sur la non-candidature de DSK. Il a confié avoir été sidéré par l’information. "Cela ne m’a pas réjoui, en aucune façon", a-t-il dit.
Pour François Hollande, Dominique Strauss-Kahn "mettait le débat à un niveau intellectuel intéressant". L’ancien dirigeant du FMI était certes un concurrent "redoutable", mais son retrait de la course aurait "privé" l’ancien président français d’un vrai débat. Cet événement aurait posé de mauvaises bases à son quinquennat, déplore M. Hollande, qui espérait montrer qu’il était "un social-démocrate qui n’épousait pas les thèses du marché".