Sur le plateau de France 2 ce lundi matin, l’ex-présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, réélue députée des Yvelines, appelle à constituer un « grand bloc central », sans LFI ni le RN après les résultats définitifs des élections législatives.
La victoire du Nouveau Front populaire lors du second tour des élections législatives vient d’être annoncé, mais la gauche n’a pas réussi à obtenir la majorité absolue. A peine les résultats définitifs communiquée qu’une partie du camp présidentiel veut déjà faire émerger une majorité alternative à l’Assemblée nationale. Invitée de France 2 ce lundi matin, Yaël Braun-Pivet, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, réélue députée des Yvelines dimanche, a ainsi défendu la formation d’une nouvelle « coalition » de députés. Il s’agit d’« un grand bloc central, républicain, progressiste » sans LFI, ni le RN.
« [Les Français] n’ont pas souhaité qu’un groupe ou qu’une force politique soit hégémonique à l’Assemblée nationale. Ils nous enjoignent à nouveau de travailler ensemble, de trouver des voies, du compromis, des voies [vers] une coalition », a estimé Yaël Braun-Pivet. L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale a dans la foulée suivi le président du parti Horizons et ex-premier ministre Édouard Philippe. Ce dernier a lancé un appel dès dimanche aux « forces politiques centrales » à « favoriser la création d’un accord ». Lequel ne saurait « être construit avec le RN ni avec LFI », a-t-il précisé. Yaël Braun-Pivet partage cet avis en soulignant qu’elle était toujours favorable à l’idée de faire alliance avec des personnes qui ont les mêmes valeurs que nous et qui partagent nos objectifs. « Ce n’est ni le cas de La France insoumise, ni le cas du Rassemblement national . », a-t-elle insisté.