Christophe Ena/AP/SIPA
Face aux critiques des artistes devant les nouvelles restrictions sanitaires, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a tenu à faire remarquer, mercredi 29 décembre, que la "culture n’est pas sacrifiée".
Depuis l’annonce lundi soir dernier des nouvelles mesures sanitaires par Jean Castex, la ministre de la Culture a commenté sur RTL mercredi les restrictions concernant le secteur de la culture. Pour rappel, les artistes n’ont pas tardé à réagir au retour de la jauge à 2 000 places pour les rassemblements en lieu clos et aussi à l’interdiction des concerts debout, notamment quand les meetings politiques ne sont concernés par aucune restriction.
Face aux critiques des artistes, Roselyne Bachelot a indiqué que : "La culture n’est pas sacrifiée", et que la culture "continue". "Ce qui menace la culture, c’est la pandémie, pas les mesures gouvernementales", a aussi ajouté la ministre, rapporte LCI.
De leur côté, face à l’autorisation sans jauge des "meetings politiques", Julien Doré, Hoshi, Grand Corps Malade ou Eddy de Pretto ont annoncé se lancer en politique pour pouvoir tenir leurs concerts sous couvert de meetings politiques en prétendant être des candidats à la présidentielle.
Roselyne Bachelot a commenté ces réactions d’artistes en estimant que "c’est un mouvement d’humeur (...)" et qu’elle est sûre qu’ils "se comporteront en personnes responsables".
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