Elisabeth Borne a décidé de se retirer de la course pour la direction de Renaissance, privilégiant l’union avec Gabriel Attal. Estimant que la division ne serait pas bénéfique pour la France, elle préfère renforcer la cohésion du parti présidentiel.
Dans une déclaration diffusée le 29 octobre, Elisabeth Borne a annoncé le retrait de sa candidature pour le poste de secrétaire général de Renaissance. Elle a décidé de se ranger derrière Gabriel Attal pour renforcer la cohésion du parti fondé par Emmanuel Macron. Compte tenu des défis auxquels le pays est confronté, l’ancienne Première ministre estime que l’unité au sein de Renaissance est essentielle. "Ni la situation de notre pays, ni celle de notre parti, ne supporteraient la division", a-t-elle dit, selon les propos relayés par France Info.
Mardi soir, Gabriel Attal a confirmé sa candidature dans une lettre adressée aux adhérents du parti. Si cette orientation est approuvée par les militants, il occupera le poste de secrétaire général, tandis qu’Élisabeth Borne pourrait devenir présidente du Conseil national. Cette alliance entre les deux anciens chefs du gouvernement apporterait expérience et stabilité à Renaissance. Ils ont souligné leur engagement de "rassembler le plus largement possible" et de "renouer avec l’esprit de conquête" qui a marqué la naissance d’En Marche et son évolution vers Renaissance sous l’impulsion d’Emmanuel Macron en 2016.
D’après Élisabeth Borne, la volonté de rassembler répond aussi aux attentes des militants. Invitée sur la chaîne parlementaire LCP, elle a évoqué l’importance de "préserver l’unité" et d’éviter les divisions internes. "Les militants souhaitaient qu’on se rassemble", a-t-elle dit, précisant que l’heure n’est pas aux luttes internes, mais à un engagement commun pour affronter les défis politiques. Le Conseil national de Renaissance, qui se réunira en congrès les 23 et 24 novembre, permettra aux adhérents de confirmer cette équipe de direction. Le nouveau secrétaire général du parti sera élu le 7 décembre.
> L’actualité politique en France à suivre sur Linfo.re