Le récemment nommé directeur de cabinet d’Élisabeth Borne a insisté sur l’importance pour les nouveaux ministres de garantir une parité d’au moins 40% et de nommer des femmes aux postes de direction.
"Dans les cabinets des ministres nouvellement nommés, vous veillerez à assurer (...) le respect d’une proportion équilibrée d’hommes et de femmes, et en tout état de cause à assurer le respect d’une proportion minimale de 40% de personnes du sexe le moins représenté", écrit Jean-Denis Combrexelle, nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, dans une circulaire relayée par les médias nationaux comme Le Figaro.
En référence à la récente loi renforçant l’accès des femmes aux responsabilités dans la haute fonction publique, il sollicite des ministres en poste de s’abstenir de toute nomination qui creuserait l’écart par rapport à l’objectif de parité.
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D’ici au 1er janvier 2026, la loi du 19 juillet 2023 vise à instaurer la parité au sein des cabinets ministériels. Adoptée par le Parlement au début de juillet, cette loi prévoit d’augmenter de 40% à 50% le taux de personnes de chaque sexe nommées à un premier emploi supérieur ou de direction. En 2026, cette disposition s’appliquera à la fonction publique d’État et à la fonction publique hospitalière, ainsi qu’au moment du renouvellement des assemblées délibérantes des collectivités.
Le nouveau gouvernement, composé de 41 membres, s’efforce de respecter un certain équilibre en comptant 21 femmes, dont une Première ministre, et 20 hommes. Néanmoins, il est important de souligner que seules six femmes occupent des postes ministériels de plein exercice, tandis que les hommes en comptent dix. De plus, il est à noter que Catherine Colonna est la seule femme à occuper un poste régalien.
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