Pour faire face à l’urgence de reloger des habitants des bidonvilles en Guyane et à Mayotte, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, ont fait part ce mercredi d’une série de mesures, entre autres un loyer très abordable.
Dans le cadre du projet de relogement des habitants des bidonvilles en Guyane et à Mayotte, des nouvelles mesures ont été annoncées par Sébastien Lecornu et Emmanuelle Wargon, mercredi 22 septembre. Il s’agit de nouvelles mesures pour apporter des solutions face à l’urgence de logement pour les foyers les plus fragiles en l’occurrence les familles qui vivent dans les bidonvilles dans ces départements ultramarins.
Un décret se rapportant à ces nouvelles mesures, ainsi qu’un arrêté datant du 17 septembre sont parus. Ce décret et cet arrêté sont complémentaires d’un texte publié ultérieurement cet été pour construire un logement locatif très social adapté. Les mesures consistent à proposer un loyer très abordable de l’ordre de 150 à 180 € par mois pour une famille, et à assurer une rapidité de mise en œuvre et à mobiliser des interlocuteurs pour accompagner les ménages.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une expérimentation de cinq ans. Le dispositif mis en place sert de cadre à la fois financier et réglementaire dérogatoire pour que les préfets puissent adapter l’intervention de l’Etat au cas par cas sur ces territoires d’exception. Le financement du déploiement du logement locatif très social adapté sera assuré par l’Etat. En parallèle, un appel à propositions, baptisé "Un toit pour tous en Outre-mer" (TOTEM), a été lancé en juillet afin d’inciter les professionnels du bâtiment à proposer des constructions modulaires pensées en fonction des contraintes locales et de la disponibilité des ressources à proximité.
De son côté, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, a indiqué que : "La priorité, c’est de permettre aux habitants des bidonvilles de se loger dans la dignité et dans la sécurité. C’est l’objectif de la politique du Logement d’abord et de l’hébergement". La responsable a aussi ajouté : "L’accès à un toit, l’accès à l’eau, le fait de pouvoir cuisiner doivent être garantis sur l’ensemble du territoire".
Quant à Sébastien Lecornu a déclaré que : "La politique de résorption des bidonvilles repose sur deux jambes : d’une part, l’évacuation et la destruction de l’habitat informel ; d’autre part, la construction rapide de logements adaptés". Le ministre des Outre-mer a également fait remarquer que : "La souplesse et l’adaptabilité sont les clés de la réussite de cette politique. C’est pour cela que les préfets pourront adapter les règles et le niveau de financement de ce nouveau dispositif avec une logique de résultat".
Source : Outre-mer.gouv.fr
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