Avant la reprise officielle des réunions sur la réforme des retraites, Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale a fustigé ceux qui "hystérisent" le débat.
Des critiques politiques et syndicales ont été constatées avant la reprise officielle de la concertation, sur les retraites, mardi 7 janvier. Face à cette situation, Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, a fustigé ceux qui "concourent à hystériser le débat" sur cette réforme. "On n’est pas là pour faire une guerre, mais pour créer de la justice. L’enjeu maintenant, c’est de trouver un compromis", a-t-il annoncé, rapporte Le Figaro.
Selon lui, ce projet gouvernemental est "juste" et il "corrige de vraies inégalités" envers les femmes, les chômeurs, les carrières hachées, les agriculteurs, les artisans. Par ailleurs, il a indiqué que certains propos et attitudes de syndicalistes comme de politiques, est néfaste pour "notre démocratie, notre démocratie sociale".
Par ailleurs, Richard Ferrand a formulé qu’on n’est pas dans "une guerre de tranchées". "Il faut que le gouvernement et ces organisations syndicales rapprochent leurs positions, dans la compréhension réciproque", d’après ses dires. L’objectif est de trouver les voies de rapprochement en sortant des postures. "Avec un peu de bonne foi, cela ne me paraît pas insurmontable", a-t-il renchéri.
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Par ailleurs, une vingtaine de députés, dont des élus LREM, ont envoyé une lettre ouverte au Premier ministre, Edouard Philippe et son gouvernement. Ils ont ainsi, demandé une modulation de l’âge d’équilibre suivant la pénibilité, selon BFMTV. "La réforme des retraites doit être une réforme sociétale et non-budgétaire. Elle est nécessaire et juste, car elle réduit les inégalités et supprime des injustices", ont-ils écrit dans cette lettre, publiée par le JDD.
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