L’âge pivot, caisse nationale de retraite "universelle", augmentation de la rémunération des enseignants… figurent parmi les mesures phares de la réforme des retraites.
Il est prévu que le gouvernement fera découvrir, vendredi 10 janvier, le contenu de la réforme de retraites aux partenaires sociaux. Les assurés nés en 2004 seront concernés par cette réforme à partir de 2022. Les nouvelles mesures seront appliquées en 2025 pour les assurés qui commenceront à partir à la retraite en 2037.
L’âge pivot ou d’équilibre, très contesté par les grévistes, figure bel et bien dans ce projet de loi. L’instauration de cet âge pivot, assorti d’un bonus-malus au-delà de l’âge légal de départ, est prévue dès 2022. Cet âge pivot ou âge minimal pour une retraite sans décote "se mettra progressivement en place à partir de 2022 pour la génération 1960" et atteindra "64 ans pour la génération 1965 qui partira à la retraite à partir de 2027".
Une autre mesure phare de la réforme des retraites concerne la "caisse nationale de retraite universelle" (CNRU) qui sera mise en place dès le 1er décembre 2020. Un conseil d’administration paritaire sera chargé de piloter cette CNRU. Le conseil est constitué d’une part, par des organisations syndicales représentatives et d’autre part, par des "organisations professionnelles représentatives" incluant "les travailleurs indépendants, les professions libérales et les employeurs publics".
La mise en place du système universel de retraite inclura aussi une "revalorisation" de la rémunération non seulement des enseignants mais aussi des chercheurs. Il est prévu qu’"un même niveau de retraite pour les enseignants et chercheurs que pour des corps équivalents de même catégorie de la fonction publique", rapporte RTL.
>>> Voir notre dossier sur la réforme des retraites.
>>> Réforme des retraites - Intersyndicale : appel à de nouvelles actions