Le samedi 29 février, le gouvernement a choisi le recours à l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans aucun vote le projet de réforme des retraites.
Toutefois, comme le rappelle France Info, le Premier ministre Edouard Philippe a précisé que le texte sur lequel le gouvernement engageait sa responsabilité n’était pas le projet de loi initial. Il s’agirait d’un texte qui a été enrichi de plus de 200 amendements.
L’opposition, de gauche comme de droite, a déposé une motion de censure contre le gouvernement. Si l’une des motions déposées est votée à l’Assemblée nationale, le projet de loi ne sera pas considéré comme adopté. Mais cela semble être improbable dans la mesure où des débats sont prévus à ce sujet.
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Sur les ondes de France Inter, le patron des Insoumis lâche : "Nous sommes l’opposition. Il faut que la République en marche arrive à comprendre que, dans une démocratie, il y a une majorité et une opposition, a poursuivi le député insoumis". Jean-Luc Mélenchon continue ensuite : "Nous ne sommes pas un conseil d’administration, mais une Assemblée nationale".
Toujours ce lundi 02 mars, sur les ondes de la station radio française, celui est à la tête de La France Insoumise lâche : "ne nous laissez pas tous seuls à l’Assemblée en train de nous battre !". Il appelle à une manifestation dans toute la France dès que le vote des motions se déroulera, sans doute ce mardi 03 mars.
"Vous autres, les gens, descendez dans la rue, suivez les syndicats, et surtout, aucune violence, car le pouvoir n’attend que ça", a lancé le député LFI.
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