La Première ministre Élisabeth Borne va multiplier les rencontres pour essayer d’apaiser les esprits. Pour rappel, ces consultations sont boycottées par une grande partie de la gauche.
Cette semaine et la semaine prochaine, Élisabeth Borne a invité des chefs de partis et des groupes parlementaires. Mercredi 5 mars, la Première ministre doit notamment accueillir des organisations patronales et syndicales, la veille d’une nouvelle journée de manifestation contre la très controverse réforme des retraites. Mais ces consultations risquent de tourner court.
En effet, le gouvernement est intransigeant concernant le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Et si Élisabeth Borne refuse d’évoquer le sujet, "on partira", a prévenu Laurent Berger, leader de la CFDT. "Ça peut durer cinq minutes", a lancé de son côté la nouvelle patronne de la CGT Sophie Binet, rapportent 20 Minutes et d’autres médias français.
Si les représentants RN, LR et du groupe LIOT ont prévu de rencontrer la Première ministre, une grande partie de la Nupes (EELV, PCF, LFI) a rejeté l’invitation. "On ne rentrera pas dans cette concertation anachronique", a insisté la patronne des écologistes, Marine Tondelier, fans le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. De son côté, Jean-Luc Mélenchon a sollicité sur France 3 une meilleure "coordination" entre partis politiques et syndicats afin de "jeter toutes nos forces" dans cette bataille.
En ce qui concerne le PS, les socialistes n’ont pas encore révélé leur position quant à leur venue à Matignon.
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