Jacques Witt/SIPA
A une semaine avant la journée de grève du 5 décembre, le Premier ministre, Edouard Philippe, s’est dit ouvert à un compromis sur le projet de réforme des retraites.
Alors que la réforme des retraites fait jaser et qu’une grève massive pour manifester contre cette réforme se prépare, le gouvernement français se dit ouvert à un compromis, selon Ouest France.
Par la voix du Premier ministre, l’exécutif a déclaré ce mercredi 27 novembre qu’il était prêt à négocier "sans brutalité" sur les mécanismes de transition des 42 régimes existants. Il a cependant souligné que le gouvernement ne transigera pas sur l’instauration d’un système universel de retraites.
Edouard Philippe a affirmé que l’exécutif était ouvert à un compromis sur l’entrée en vigueur de la réforme, entre "une transition immédiate et brutale" et la "clause du grand-père" qui renverrait l’application de la réforme aux nouveaux entrants sur le marché du travail à compter de l’échéance de 2025.
Cette déclaration du Premier ministre intervient au lendemain des consultations menées avec les partenaires sociaux, lundi 25 et mardi 26 novembre. En même temps, le président Emmanuel Macron a convié les ministres concernés par la réforme pour réaffirmer les objectifs et permettre un "alignement" de toutes les positions.
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