Réforme des retraites : des cas types illustrant l’évolution des pensions publiés par le gouvernement

LINFO.RE – créé le 20.12.2019 à 10h54 – La rédaction

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Pour apaiser les craintes des Français sur le nouveau système des retraites, le gouvernement a publié, mercredi 18 décembre, une liste de 36 cas types illustrant les effets de cette réforme.

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Une "quarantaine de cas types"

Avant la réunion multilatérale entre le Premier ministre, Édouard Philippe, et les partenaires sociaux, le secrétariat d’État chargé des Retraites a diffusé en ligne une "quarantaine de cas types" pour que les internautes puissent vérifier l’évolution de leur pension dans le nouveau système.

Mais attention ! Ces cas types pourront changer au cours des semaines, puisque les contours de la réforme étaient encore indéterminés, rapporte Le Figaro. "Pour l’heure, ils demeurent toutefois imparfaits, un certain nombre d’arbitrages - comme sur la pénibilité, la prise en compte du nombre d’enfants ou encore l’instauration d’un âge pivot modifiant les pensions via des décotes et surcotes - n’ayant pas été rendus par Matignon (…)", a expliqué le cabinet du secrétaire d’État.

Actuellement, 36 cas sont disponibles en ligne sous forme d’une fiche décrivant un individu. Ces cas types sont fondés sur des hypothèses macroéconomiques, une croissance à 1,3 % en 2020 et 2021 puis 1,4 % en 2022 et 2023 par exemple.

Un simulateur incomplet

Ces cas types sont complétés par un simulateur. Mais à ce stade, il s’agit juste d’un prototype pour que chaque Français puisse se situer par rapport au système universel. Ce simulateur s’affinera au fur et à mesure que les discussions avec les partenaires sociaux progresseront. Le but est de permettre à chaque citoyen d’estimer sa future pension de retraite par rapport à celle qu’il toucherait sans la réforme, note Le Figaro.

L’objectif de ces outils est double aux yeux du gouvernement, à savoir rassurer les Français et contrecarrer les outils simples mis en ligne par les opposants. "Nous voulons rappeler que construire un simulateur prend du temps, c’est une opération complexe qui nécessite d’avoir arbitré les paramètres essentiels", a indiqué le secrétariat d’État.