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Rachida Dati a réitéré sa position concernant la PMA ou la procréation médicalement assistée. Elle a interpellé que c’est une grave question de société.
Invitée dans la matinale d’Europe 1, lundi matin, Rachida Dati, l’ancienne garde des Sceaux et maire LR du VIIème arrondissement de Paris a affirmé son opposition vis-à-vis de l’extension de la PMA à toutes les femmes. Interrogée concernant les avis contradictoires au sein des Républicains, elle a répliqué que tout le monde a le droit de s’interroger. Les Républicains ne sont pas tous d’accord sur ce sujet comme le préconise le Comité consultatif national d’éthique ou CCNE, a-t-elle précisé.
L’extension de la PMA ne fait pas l’unanimité dans les corps médicaux, a souligné Rachida Dati. On peut compter 300, 400 médecins qui ont manifesté leur désaccord face à cette volonté du conseil national d’éthique. Conséquence, nombreux sont les médecins qui ont clamé que leur métier est voué à soigner, à guérir et non pour répondre à un désir d’enfant. Bien évidemment, selon l’ancienne garde des sceaux, on pratique la technique de la PMA aux femmes répondant à une pathologie, et non pas à toutes les femmes.
La maire du VIIIème arrondissement s’est également exprimée sur le rôle "de la paternité". Des spécialistes tels les anthropologues, les sociologues et même les philosophes se posent la question sur la place du "pôle de la paternité", a-t-elle répondu. En considérant qu’on pratique la PMA à toutes les femmes, est-ce que le père sera-t-il toujours nécessaire dans la structuration de l’enfant ? "Ça interroge, ça interpelle, c’est une grave question de société", a conclu Rachida Dati.
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(Source : Europe 1)